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A PROPOS DU PHOTO-GRAPHE

"Alors, moins éclatante sans doute que celle qui m'avait fait apercevoir que l'oeuvre d'art était le seul moyen de retrouver le Temps perdu, une nouvelle lumière se fit en moi". Marcel Proust, A la recherche du temps perdu.

 

 

Mes photographies parlent de la joie, ce rayonnement intérieur qui contente l’âme.

Cet optimisme, cet élan enthousiaste est aussi une arme non violente mais efficace, comme celle utilisée par le mouvement NO+ (No More) pour renverser la dictature de Pinochet au Chili dans les années 70*(1).

 

Double lumière alors ?

 

Oui, métaphore de celle qui illumine l’âme et celle qui, comme le dit le réalisateur allemand Wim Wenders*(2), permet de dessiner : Je suis photo (lumière) – graphe (dessin). En référence au mouvement chilien, je signe mes images NO-.

 

Les images qui vont suivre sont principalement des portraits de poètes ceux qui expriment les maux (mots) de l’existence, sans entraves, librement, sans oppression mais aussi des artistes plasticiens et un juriste comme Karim Lahidji, Président d’honneur de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, qui défend la liberté d’expression dans le monde.

 

«Dompteur d’émotions contenues» parait-il ?

Oui, liberté de parole et émotions positives sont prépondérantes dans mes images.

 

 

*(1) NO : film de Pablo Larrain, sorti le 6 mars 2013.

avec Gael Garcia Bernal, Antonia Zegers, Alfredo Castro.

 

 *(2) Wim Wenders :

« Vais-je me risquer à décrire quelque chose, quand je ne peux d’abord écrire que ceci : un désir, des désirs ?

Qui veut faire un film, rédiger un livre, peindre un tableau, en somme inventer quelque chose, commence par là, par un désir.

On désire que quelque chose existe. On y travaille. On désire ajouter quelque chose au monde, quelque chose de plus beau, de plus vrai, ou tout simplement : faire surgir quelque chose d’autre que ce qui existe déjà.

Ah, le début ! Dès que pointe le désir, on s’imagine déjà quelque chose d’autre que ce qui est là : déjà luit l’éclair de quelque chose d’autre. Alors il faut partir dans la direction de l’éclair, en espérant rester fidèle au désir originaire ».

 

Wim Wenders à propos de son film « Les Ailes du désir ».

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